Née à Rapide-Danseur, une petite localité de l’Abitibi-Ouest, Annick Fluet est une figure connue du monde artistique et militant.
Depuis plusieurs années, elle exerce son talent en tant que photographe, capturant des moments poignants et des réalités souvent ignorées. Parallèlement à son travail visuel, elle est une auteure de blog reconnue pour son activisme en faveur des droits des femmes et des enjeux actuels. À travers ses écrits et ses photographies, elle aborde des sujets difficiles avec une sensibilité unique, créant ainsi un espace d’espoir et de réflexion. Conférencière féministe engagée, elle utilise sa voix et son art pour provoquer des changements positifs et inspirer de nouvelles générations à lutter pour l’égalité et la justice sociale.
Gabrielle Demers vit en Abitibi-Témiscamingue depuis 2008, et elle a choisi ce territoire lumineux pour fonder sa famille. Elle travaille à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, comme conseillère pédagogique, après une carrière en enseignement de la littérature et du théâtre au collégial. Elle mise sur l’humain et sur l’intelligence émotionnelle. Elle est aussi médiatrice culturelle et animatrice littéraire à ses heures. Elle écrit depuis toujours et elle pratique les arts visuels (performance, installations, art public). Sa démarche questionne principalement les enjeux entourant la place des femmes dans la société contemporaine.
Après avoir travaillé dans le secteur aéronautique, c’est en autobus que Diane a décidé de débarquer en Abitibi en janvier 2022.
De sa licence en Philosophie (équivalent du baccalauréat en France), elle aura au moins retenu que « les dieux sont aussi dans la cuisine », idée d’Héraclite qui la conduira derrière les fourneaux puis en pâtisserie.
À 28 ans, elle s’essaie à l’écriture à l’occasion du concours littéraire et découvre, avec surprise, les bienfaits de l’hivernation qu’elle a expérimenté pour la première fois à Rouyn-Noranda !
Né à Noranda en 1971, petit garçon sportif et premier de classe.
Amoureux des mots et de la poésie depuis l’adolescence.
Études en sciences de l’activité physique à l’Université de Sherbrooke, baccalauréat et maîtrise.
Première publication : Mémoire de maîtrise en 1996.
Copropriétaire du centre Momentum – La Santé en Mouvement depuis 1997.
Entraîneur de cross-country au cégep de l’Abitibi-Témiscamingue en 2008-2009 et 2018 à ce jour. Participant à un défi littéraire en ligne en 2020.
Ateliers et coaching littéraire avec Joséane Toulouse, coach d’écriture, en 2021.
Participation au concours les Prix de la Création de Radio-Canada en 2021 et 2022.
Publication dans le collectif Distance, par les Éditions du Quartz, en avril 2022.
Première participation au Prix Littéraire de l’Abitibi Témiscamingue en 2022.
Jean-Lou David, né en l’an de grâce 1993 à Rouyn-Noranda, aspire à devenir un jour écrivain. Dans les deux dernières années, il a figuré sur la liste préliminaire du Prix de poésie Radio-Canada, a été lauréat du 36e Prix du Jeune Écrivain français (PJE), a publié une nouvelle aux Éditions Buchet-Chastel et a remporté la deuxième place du Concours pour les 30 ans de la revue Caractère. Il travaille aussi comme rédacteur dans différents organismes et revues. Il s’intéresse, entre autres, à l’histoire régionale abitibienne à laquelle il consacrera bientôt un ensemble de nouvelles littéraires.
Bruno Crépeault a été trois fois récipiendaire du Prix littéraire de l’Abitibi-Témiscamingue : en 2005 pour le roman « La mémoire du funambule » et l’année suivante pour deux nouvelles, « Le roi du sandwich » et « La racine du vertige ». Puis en 2017, il s’est mérité la palme dans la catégorie « Chanson ». Il a également reçu la mention Télé-Québec à deux reprises. En 2010, il s’est vu décerner un premier prix au concours de création de jeux de société à Parthenay , en France. Il a aussi signé le livret de l’Opérette « Les Jardins d’Ève », une œuvre ci-créée avec James Dowdy et produite en 2005 par la Société d’art lyrique de l’Abitibi-Témiscamingue. En 2012, il a co-produit l’Album de La Maudite Famille, sur lequel en retrouve trois compositions. Son roman « La mémoire su funambule, publié aux Éditions du Quartz, a été finaliste au Grand Prix Littéraire Archambault 2012.
Tour à tour animateur radio, programmateur musical, DJ, voix hors champ, formateur en français, correcteur-réviseur, lecteur de journaux au téléphone (sic), j’avance une main en poésie.
Après ses études secondaires à Val-d’Or, Benjamin s’inscrit en Sciences de la nature au collège John Abbott. Il veut devenir ingénieur en aérospatiale. Après une succession d’échecs amoureux et une rencontre avec Guillaume Vigneault, il change de cap et opte pour les études littéraires dans le but de devenir auteur.
À la sortie de l’université, il accumule les emplois divers (attaché politique, chef sushi, animateur à la vie étudiante) avant de se réaliser dans une carrière en enseignement de la littérature au Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue. Choyé par la vie, il met malgré lui l’écriture de côté, juste un peu, même si l’envie de raconter ne disparait pas totalement.
Des années plus tard, quand les choses deviennent plus houleuses, les mots reviennent. Puis il y eut Léa a été écrit dans une période de turbulences. Après l’obtention du Prix littéraire de l’Abitibi-Témiscamingue, le récit se transforme et culminera sous peu en un manuscrit de roman, écrit dans le cadre du programme de partenariat territorial du Conseil des arts et des lettres du Québec.
Bruno Crépeault a été trois fois récipiendaire du Prix littéraire de l’Abitibi-Témiscamingue : en 2005 pour le roman « La mémoire du funambule » et l’année suivante pour deux nouvelles, « Le roi du sandwich » et « La racine du vertige ». Puis en 2017, il s’est mérité la palme dans la catégorie « Chanson ».
En 2010, il s’est vu décerner un premier prix au concours de création de jeux de société à Parthenay, en France. Il a aussi signé le livret de l’opérette « Les Jardins d’Ève », une œuvre cocréée avec James Dowdy et produite en 2005 par la Société d’art lyrique de l’Abitibi-Témiscamingue. En 2012, il a co-produit l’album de La Maudite Famille, sur lequel on retrouve trois compositions.
Son roman « La mémoire du funamble », publié aux Éditions du Quartz, a été finaliste au Grand Prix Littéraire Archambault 2012.
Je suis née à Amos et je suis maintenant étudiante en soins infirmiers au Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue au campus de Rouyn-Noranda. Durant les vacances de Noël, j’ai découvert l’existence du prix littéraire de l’Abitibi-Témiscamingue et j’ai su trouver le temps de pratiquer cette activité exigeante et passionnante qu’est l’écriture. Mon petit frère décédé à l’âge de 10 ans en 2006 m’a souvent inspiré dans mes écrits dont celui-ci. Étant lui-même muet et aveugle, j’ai voulu m’inspirer de son vécu pour me mettre dans la peau d’une jeune fille ayant un handicap important. Il me paraît impensable réussir à refléter une réalité aussi difficile à s’imaginer sans exemple vivant pour m’expliquer si je saisis bien l’ampleur de ce défi, mais j’espère ne pas avoir trop raté mon coup.
Je souhaite obtenir un baccalauréat en sciences infirmières tout en poursuivant à temps perdu
l’écriture d’autres idées qui bouillonnent dans mon esprit.
Depuis qu’elle sait lire, la lecture est un monde qu’elle se plaît à découvrir, les mots ouvrant des portes sur des univers à l’infini. Après avoir obtenu un baccalauréat en études françaises de l’Université de Montréal, Aline Ste-Marie enseigne la littérature au Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue pendant plusieurs années. Elle publie ses premiers textes dans le collectif Rouyn-Noranda littéraire, paru aux Éditions du Quartz en 2013.
Lucie Verret est native de La Sarre, en Abitibi. Depuis mars 2005, elle s’est découvert une véritable passion pour l’écriture. Elle affectionne le style médiéval et le fantastique, qui lui procurent une saine évasion. En plus d’écrire, elle peint une toile à l’huile pour illustrer la couverture de chacun de ses ouvrages et réalise elle-même ses illustrations. Elle a étudié la peinture et le dessin à l’Académie des arts d’Évain, dirigée par l’artiste Céline Dallaire.
Lucie Verret s’est inspirée de son expérience avec sa fille atteinte de trisomie 21 dans l’écriture de la quadrilogie La saga d’une chevalière et son dragon. Voici ce qu’en dit son éditrice, Madame Lyne Fortin : « L’amour inconditionnel de cet enfant a transformé ses valeurs et sa conception de la vie : certes, le quotidien n’est pas facile, mais l’effort en vaut la peine. Quand on a la chance de vivre auprès d’un de ces enfants, on s’attache à leur charmante simplicité et à leur étonnante affection… tout un enseignement de vie! Ses récits ont entre autres pour but d’aider les gens à comprendre les handicapés dans toute leur diversité, mais ce n’est pas la seule valeur prônée par l’auteure, qui croit aussi au courage et à la détermination.»
Ouvrages
La Quadrilogie : La saga d’une chevalière et son dragon
L’auteure a participé au concours littéraire des Éditions de la paix (Concours Excellence) en 2006; elle n’a pas gagné mais s’est méritée une lettre d’encouragement de la part de M. Jean-Paul Tessier, lui signifiant son talent et lui avouant qu’elle méritait d’être publiée.
Le 3 décembre 2007 avait lieu à la Scène Paramount de Rouyn-Noranda, une rencontre d’auteure avec brève mise en scène des Artistes du coeur.
Le fabuleux destin d’Audrey, premier tome de la Saga, a inspiré une pièce de théâtre, qui a été présentée le 20 février 2009, au théâtre du cuivre de Rouyn-Noranda. La troupe Les Artistes du Coeur avait joué cette pièce, d’après une adaptation de Anne Théberge, mise en scène de Claude Laverdière.
Je suis une artiste multidisciplinaire d’origine crie et métisse. Je suis née en 1951, en Abitibi-Témiscamingue. Je peins depuis 30 ans et je suis reconnue au Québec et à l’étranger. J’ai exposé en France à plusieurs reprises, au Mexique, au Danemark. En 2007, j’ai gagné le prix d’excellence en création du Conseil des arts et lettres du Québec en région. J’ai écrit quelques textes, de la poésie et des témoignages pour diverses revues. Je suis aussi sculpteure, artisane et je fais des installations. J’ai reçu la mention Télé-Québec en 2007, pour un recueil de poésie, et un premier roman a paru, intitulé Ourse Bleue, aux Éditions de la Pleine Lune au Québec et aux Éditions Litté en France. Le recueil de poèmes, De Rouge et de Blanc parait en mars chez Mémoire d’encrier, il sera suivi d’un roman en janvier 2013, dans le cadre du dixième anniversaire de la maison d’édition.
Amoureux des mots et passionné des récits imaginaires, Stéphane Laroche consacre ses loisirs à écrire des histoires riches en dialogues et dans lesquelles interagissent des personnages colorés aux valeurs qui se confrontent. Né à Val-d’Or en 1976, Stéphane Laroche gagne sa vie comme rédacteur au Centre d’amitié autochtone de Val-d’Or. Il est également papa de deux adorables garçons.
Ses publications :
2010 – La bûcheronne à son père, novella, premier prix du concours du Prix littéraire de l’Abitibi-Témiscamingue, gagnante de la Bourse des Libraires.
2009 – Simple passagère, nouvelle littéraire publiée dans Brèves littéraires numéro 79 de La Société littéraire de Laval.
2008 – Participation au Festival des écrits de l’ombre de Saint-Antoine-de-Tilly avec une première nouvelle intitulée À la dérive.
Quatre nouvelles et un conte s’ajoutent à ses réalisations, en plus d’avoir un roman en cours d’écriture.
18 ans de journalisme communautaire au sein de Ensemble pour bâtir d’Évain : rédactrice, correctrice, assistante à la mise en page; présidente du conseil d’administration; récipiendaire de prix d’écriture à l’échelle provinciale.
Depuis 1991 – Enseignante au centre d’éducation des adultes Élisabeth-Bruyère de Rouyn-Noranda
Parcours français
Parcours au Québec
Orthophoniste de 1990 à 2008. Auteur à temps plein depuis mars 2008.
Formations au Camp Littéraire Félix, à Sainte-Luce-sur-Mer et à Moffet au Témiscamingue (roman, poésie et récit de voyage) et participation à divers organismes de diffusion de la culture en Abitibi-Témiscamingue (Cercle des Aventuriers de la Plume, Cercle des Écrivaines et Écrivains de l’Abitibi-Témiscamingue, Conseil de la Culture de l’Abitibi-Témiscamingue, Preissac d’Art-en Or).
Né à Rouyn-Noranda au milieu du XXe siècle, l’auteur a passé la majeure partie de sa vie en Abitibi par la suite. Très tôt, il s’est intéressé aux langues amérindiennes, plus particulièrement l’algonquin, qu’il a tenté d’apprivoiser lors de ses séjours dans divers campements et lieux de rassemblement estivaux de ce peuple.
Il a mené une double vie, faisant à la fois carrière en protection de la santé publique à la direction régionale du ministère québécois de la Santé tout en ne délaissant pas ses premières amours, l’écriture, pendant ses moments de loisirs.
À travers les histoires et les événements que le hasard a mis sur son chemin, il explore souvent, dans le pays du partage des eaux, les zones de contact entre les Blancs et les Algonquins, une région trouble où la magie et les passions se chevauchent. Il y cherche des pistes et des signes qui sauront apporter un peu d’espoir à ce « petit peuple d’eau », comme l’appelle l’anthropologue et raconteur Serge Bouchard, tant de fois déçu et méprisé par ceux-là même qu’il a accueilli chez lui.
Artiste polyvalente, Marta Saenz de la Calzada a interprété différents rôles depuis le début des années 60. Dans son pays d’origine, l’Espagne, elle faisait partie du théâtre amateur universitaire.
Depuis son arrivée au Québec on a pu la voir dans Joualez-moi d’amour de Jean Barbeau en 1973, La femme rompue de Simone de Beauvoir en 1984, Couple ouvert à deux battants de Dario Fo en 1988, Albert N., ni homme ni femme d’Edwige Herbiet en 1994, Des petites choses pour l’eau, spectacle poétique conçu avec Jean-Guy Côté à partir de poèmes de trois poètes hispanophones en 1996, Du sexe? Ah, oui! Merci! de Dario Fo et Franca Rame en 2003 et 2005. Elle a animé pendant plusieurs années les soirées de « lipsync » au Cabaret de la dernière chance. Elle a participé au premier et au troisième Festival de contes et légendes en Abitibi-Témiscamingue. Elle est membre du Cercle des conteurs de l’Abitibi-Témiscamingue.
Bruno Crépeault a été trois fois récipiendaire du Prix littéraire de l’Abitibi-Témiscamingue : en 2005 pour le roman « La mémoire du funambule » et l’année suivante pour deux nouvelles, « Le roi du sandwich » et « La racine du vertige ». Puis en 2017, il s’est mérité la palme dans la catégorie « Chanson ».
En 2010, il s’est vu décerner un premier prix au concours de création de jeux de société à Parthenay, en France. Il a aussi signé le livret de l’opérette « Les Jardins d’Ève », une œuvre cocréée avec James Dowdy et produite en 2005 par la Société d’art lyrique de l’Abitibi-Témiscamingue. En 2012, il a co-produit l’album de La Maudite Famille, sur lequel on retrouve trois compositions.
Son roman « La mémoire du funamble », publié aux Éditions du Quartz, a été finaliste au Grand Prix Littéraire Archambault 2012.
Bruno Crépeault a été trois fois récipiendaire du Prix littéraire de l’Abitibi-Témiscamingue : en 2005 pour le roman « La mémoire du funambule » et l’année suivante pour deux nouvelles, « Le roi du sandwich » et « La racine du vertige ». Puis en 2017, il s’est mérité la palme dans la catégorie « Chanson ».
En 2010, il s’est vu décerner un premier prix au concours de création de jeux de société à Parthenay, en France. Il a aussi signé le livret de l’opérette « Les Jardins d’Ève », une œuvre cocréée avec James Dowdy et produite en 2005 par la Société d’art lyrique de l’Abitibi-Témiscamingue. En 2012, il a co-produit l’album de La Maudite Famille, sur lequel on retrouve trois compositions.
Son roman « La mémoire du funamble », publié aux Éditions du Quartz, a été finaliste au Grand Prix Littéraire Archambault 2012.
Élizabeth Carle est née à Rouyn-Noranda le 21 août 1961. Elle a vécu à Évain où elle a fait ses études primaires, à l’exception d’une année à Rennes, France, en 1968. Elle a obtenu un DEC en sciences au Collège du Nord-Ouest en 1980, et un BAA en économie et gestion des opérations à l’école des Hautes Études Commerciales de Montréal en 1984. Passionnée de chevaux et enseignant l’équitation classique l’été, elle a fait en 1985 un stage d’études en Angleterre où elle s’est perfectionnée en dressage.
Elle a principalement travaillé à Amos comme conseillère en gestion des activités de détail chez LOEB inc. (1986 à 1988) et comme préposée à la Caisse Populaire Desjardins Rouyn-Noranda (1989 à 2000). Elle a depuis choisi de demeurer à la maison pour y élever ses deux enfants.
Elle entretient depuis toujours un remarquable amour de la langue française. Lectrice enthousiaste, elle est bénévole active à la bibliothèque de Cléricy. Elle a découvert le plaisir d’écrire par le biais d’une passion qui l’a toujours animée : la correspondance.
En octobre 2002, elle remporte à Vitré, en France, le Prix Littéraire de la Correspondance Les Sévignales, catégorie lettres réelles. Ce prix rend hommage à la Marquise de Sévigné, fervente épistolière du 17e siècle.
Né en 1946 à Manneville, près d’Amos.
A fait trois années d’études classiques au Séminaire d’Amos.
Pompier professionnel à Montréal de 1968 à 1979.
Producteur laitier à Palmarolle, en Abitibi-Ouest, de 1979 à 1986.
Vélo-camping pendant 4 mois en France en 1986 et participation aux vendanges.
À l’emploi du Club de golf Beattie La Sarre depuis 1987 et surintendant du club depuis 1995.
Ses loisirs préférés sont, outre la lecture et l’écriture, le vélo et les expéditions en forêt; il est guide d’expéditions de ski nordique en hiver, ce qui lui apporte inspiration.
Le beau se montre partout à qui veut le voir, à qui sait le voir. N’est-il pas accessible tout près de nous? Surtout si l’on a élu domicile sur le bord d’un lac, le Spirit Lake, contemporain des débuts de l’histoire abitibienne, surtout si le riverain se nomme André-Guy Bernier, qu’il lui suffit de regarder par la fenêtre, de sortir sur le pas de sa porte pour être en communion avec la nature.
Mais, bien sûr, André-Guy Bernier, cet amoureux de la nature, va plus loin que les alentours. On le retrouve dans son canot – et sur l’aviron se désenfilent comme des perles des gouttes d’eau – on le retrouve dans les sentiers, au bord des lacs, des marais où nichent des canards «illimités».
L’Abitibi, terre boréale, est riche du contraste des saisons. Une véritable symphonie se manifeste dans les images qu’André-Guy Bernier a accumulées au fil du temps, à deux pas de sa porte ou à travers ses pérégrinations par eau ou par terre. Images fixes des photographies ou animées des bandes vidéo témoignent de la beauté de la nature, de la beauté tout court, sont un témoignage et un hommage.
Le texte s’ajoute maintenant aux images. Des mots qui, au terme de quelques dizaines d’années d’imprégnation par la beauté de la nature, sont l’héritage que nous laisse l’observateur minutieux, biologiste et médecin, mais surtout artiste : les ruisseaux courent et chantent, les insectes vibrent, nous participons aux vingt-quatre heures de la vie d’un éphémère, les écureuils s’amusent, nous volons haut dans le ciel abitibien en compagnie des oies sauvages, la neige vient soudainement niveler les espaces, assourdir les rumeurs. Écrits et images qui se succèdent au sein du cycle changeant et spectaculaire des saisons. Cycle qui est cher à l’auteur, comme il me le faisait remarquer au coin de sa table, devant une fenêtre qui nous révélait la large perspective de l’hiver sur le lac Beauchamp, le Spirit Lake. Ai-je dit symphonie, plus haut? Musique certainement, car André-Guy Bernier, s’il accumule les images et les accompagne de mots, c’est peut-être pour les fondre dans une musique qui est son autre vocation.
La nature boréale, sa beauté, elle est présente ici en images, en musique, en parole.
Raymond Godard
Dorothée Banville-Cormier est née pour être infirmière de brousse. À sa graduation en 1961, elle reçoit la mention d’excellence du Gouverneur général du Canada pour la plus haute performance provinciale.
Toujours désireuse de se surpasser, elle n’hésite pas à offrir ses services à la population autochtone où elle peut donner libre cours à toutes ses ambitions et à tout son dévouement. Tout en faisant l’apprentissage en même temps de deux nouvelles langues (anglaise et crie), elle commence à se consacrer à l’écriture.
Elle partage son amour de sa profession depuis plus de vingt ans en produisant régulièrement des textes sur des sujets d’actualités dans la revue de l’Ordre des infirmières du Québec. Auteure d’un projet qu’elle conçoit en 1979 comme infirmière en santé scolaire ayant comme thème : Les consultations abusives, son expertise fut mise en application dans plusieurs C L S C du Québec.
Comédienne, organisatrice, metteure en scène, musicienne, c’est à elle qu’on recoure pour écrire les pièces de théâtre, en faire la mise en scène.
En mai 1993, lors de la Journée internationale de l’infirmière, on lui attribue le prix de reconnaissance pour la région de l’Abitibi-Témiscamingue.
En 1997, l’Ordre des infirmières du Québec lui décerne le Prix régional Innovation Clinique Abitibi Abbot pour son projet : Maman guérir bobos, disponible sur Internet dont bénéficient plusieurs pays sous-développés du Tiers- monde.
Membre du Regroupement des écrivains de l’Abitibi-Témiscamingue, membre du Regroupement des écrivains acadiens, c’est par l’entremise des deux revues littéraires Lumières d’encre (Abitibi-Témiscamingue) et Adélaïde (Acadie) où elle publie ses textes.
Auteure d’un Sentier de mocassins (1993), volume de poésie de deux cents pages, orné de 44 tableaux couleurs et qui constitue un témoignage artistique exceptionnel.
Auteure de Coeur à coeur avec vous, un autre recueil de pensées et de poésie qui chante l’enfance, les peuples nordiques et la nature sous tous ses aspects.
Les projets immédiats de Dorothée Banville-Cormier sont la publication d’un recueil de nouvelles nordiques ainsi que la publication d’un roman en cours d’écriture présentement.
Je m’appelle Michel St-Denis. J’habite Rouyn-Noranda depuis le début des années 80′. Je suis le père d’une fille qui porte le joli prénom de Tatiana et qui a quelques difficultés à garder sa chambre en ordre. Autrement, on s’entend plutôt bien.
J’écris depuis le jour où j’ai eu l’âge d’être un ado. Même si avec le temps je suis devenu un ado passé date, j’ai continué à écrire malgré tout. L’écriture c’est comme un long nez, un coup qu’on l’a c’est bien difficile de s’en débarrasser.
Au cours du dernier millénaire (c’est pas drôle d’être rendu une vieille barbe comme ça !), j’ai écrit un peu pour la radio, un peu pour le théâtre et un plus petit peu pour la télé. J’ai aussi publié deux albums illustrés pour les 3 à 8 ans, Mario le pingouin et Rira bien… dont vous avez peut-être déjà entendu parler.
J’ai reçu deux fois la palme du Prix littéraire de l’Abitibi-Témiscamingue – et même si j’ai deux palmes, je ne sais toujours pas nager. Ainsi, j’ai été » palmé » dans la catégorie Nouvelle (1995), et dans la catégorie Roman jeunesse (1999) en plus de recevoir la Mention Télé-Québec dans la catégorie Poésie (2001).
Le Secret des brumes, pour lequel j’ai été lauréat en 1999, en est un roman fantastique pour les lecteurs et lectrices à partir de 12 ans. Il a été édité en mars 2000 chez Vents d’Ouest et est disponible dans toutes les bonnes librairies au prix de 8.95 $ seulement (un vrai prix d’ami !). Si votre libraire n’a pas de copie du Secret des brumes en magasin, grondez-le.
En 2001, Le Secret des brumes a remporté le sceau d’argent du Prix du livre M. Christie qui est le deuxième prix littéraire en importance au Canada. Comme quoi, le Prix littéraire de l’Abitibi-Témiscamingue fait des petits!
Gilles Massicotte est né le 16 août 1949 à Malartic où il a fait ses études primaires et secondaires. Il a complété un certificat de 1er cycle en gestion policière à l’Université du Québec à Trois-Rivières.
Ancien policier de la Ville de Val d’Or, il pratique aujourd’hui le métier d’enquêteur conseil en plus d’être écrivain à ses heures.
Il est membre du conseil d’administration du Regroupement des écrivains et auteurs de l’Abitibi-Témiscamingue.
À sa deuxième participation au concours du Prix littéraire de l’Abitibi-Témiscamingue, il remporte la palme avec le roman d’inspiration historique «Liberté défendue».
À ses premières armes comme auteur, il a publié deux courts textes dans «Lumière d’encre», la revue littéraire du Regroupement des écrivains et auteurs de l’Abitibi-Témiscamingue.
Il travaille actuellement à quelques projets d’édition dont un roman écrit en collaboration avec Anne-Michèle Lévesque provisoirement intitulé «Sous enquête».
Je suis née le 15 août 1961 et je suis originaire d’Angliers au Témiscamingue. J’habite Ville-Marie depuis presque dix ans maintenant avec mon époux et le dernier de mes deux enfants de onze et vingt et un ans. Je suis pour l’instant à la maison et ne travaille pas à l’extérieur, ce qui me donne beaucoup de temps à consacrer à l’écriture.
Je suis passionnée de lecture depuis l’enfance et déjà à l’école primaire, je démontrais un certain talent pour la composition. Ce n’est qu’à l’adolescence par contre que j’ai réellement eu la piqûre de l’écriture, lorsque le professeur de mon cours de français de secondaire avait demandé comme travail de rédaction, l’écriture d’un livre de quelques pages. Dès ce moment, je n’ai eu qu’une idée en tête; écrire! Quoique je ne m’y sois appliquée sérieusement que tout dernièrement, la passion était née et elle était là pour rester.
Dernièrement, j’ai suivi une formation en secrétariat où j’ai pu me familiariser avec l’informatique; domaine qui m’était totalement inconnu. De même que l’apprentissage de la technique du doigté qui m’a été très utile il va sans dire, l’acquisition de mon propre ordinateur m’a grandement facilité la tâche pour écrire, tout comme l’accès à l’Internet m’a aidé au niveau de la recherche.
J’ai participé à quelques concours de nouvelles et de poésie avant mais sans succès. Terre d’exil est mon premier roman et j’ai été très honorée par le prix remporté au Salon du livre de La Sarre de même que par les encouragements que j’y ai reçus. Tout cela m’exhorte à continuer et à persévérer dans ce merveilleux domaine qu’est l’écriture!
Daniel Saint-Germain est né le 4 avril 1946. Il a fait ses études primaires et secondaires à Val-d’Or et Sullivan et son École Normale à Amos.
Il enseigne à Val-d’Or depuis 1969.
En 1981, il participe au Concours littéraire de l’Abitibi-Témiscamingue où il obtient une mention honorable en poésie.
En 1983, il publie un de ses poèmes dans un recueil édité en France, Aujourd’hui au Québec: des poètes, Éditions Soc et Foc.
En 1988, il est proclamé grand lauréat du Prix littéraire de l’Abitibi-Témiscamingue grâce au roman Les géants familiers. Il récidive au même concours en 1997 avec la nouvelle Au bord d’un banc du bar du Bar Barrab.
Il a été président du Regroupement des écrivains de l’Abitibi-Témiscamingue, il a collaboré avec des artistes en arts visuels en composant textes et chansons pour accompagner peintures et sculptures lors d’expositions et il a participé à quelques soirées de poésie comme lecteur.
Il a été invité à plusieurs reprises au Salon du livre de l’Abitibi-Témiscamingue à titre d’auteur, ainsi qu’au Salon du livre de l’Outaouais.
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Carolle Anne Bilodeau, présidente
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819 856-1460